• un jeu de cartes ayant peu servi

• un plateau de table stable

Mélanger les cartes d’un paquet complet.

Un « cobaye » choisit une carte, la pose avec la face tournée vers le bas sur la tête du « magicien » qui présente le tour et la maintient en position.

Le magicien n’a pas le droit de voir la carte. L’idéal serait qu’il bouge un peu la tête pendant que la carte est maintenue sur ses cheveux.

On remet la carte dans le paquet et on mélange les cartes.

Lorsque le magicien donne du bord de la main un coup bref et vigoureux sur le paquet de cartes, le paquet se sépare en deux parties. La carte choisie se trouve au bas du paquet du dessus.

A l’exception des cheveux qui viennent juste d’être lavés, tous les cheveux, même les cheveux dits « secs » sont gras.

Lors des mouvements de la tête, la carte désignée va être « graissée » et son coefficient de frottement statique diminué.

Sous l’effet des forces de cisaillement (attaque oblique du bord de la main), la plus faible des forces de frottement entre les cartes se trouve compensée : la carte qui a été graissée glisse hors du tas car son coefficient de frottement statique (puis dynamique) est inférieur au coefficient de frottement statique des autres cartes.

Lors du fartage des skis de fond on utilise l’effet inverse : sur les extrémités du ski on met un fart qui diminue les frottements et sur le milieu de la semelle on applique un fart qui les augmente.

Lorsqu’on amène le poids du corps sur une jambe, le milieu de la semelle qui normalement n’est pas en contact avec le sol est alors pressé fortement sur la neige, les cristaux de glace pénètrent plus profondément dans le fart du milieu de la semelle que dans le fart des extrémités : le ski glisse moins bien et la prise d’appel est facilitée.

Autre expérience sur le même sujet : en mécanique des liquides « La boîte de conserve sur un toboggan ».